jeudi 29 juillet 2010

Quatre avions à prendre

Lyon - Paris - Vénézuéla - Pérou - Bolivie.

Un bon programme d'une petite trentaine d'heures.
Première fois pour les 3 grands en avion, qui oscillent entre excitation et stress.

La grande aventure commence dès les portes de l'aéroport, tous les 6, chargés comme des mules.

Leurs têtes sont remplies de questions.
"on pourra se lever? ", "c'est grand comment?", "ils vont nous donner à manger?" "ha, ouf." "mais la nuit comment il peut voir le pilote?", "et s'il y a un orage?", "elles ont des jupes les hotesses de l'air?", "ça passe le portable?" ...


Je me demandais quand même comment allait se gérer ce parcours avec les 4, les transferts, les attentes, etc.
Et ils ont basculé dans le monde rêvé.

On a pas eu trop de plaintes....
Tout sourire, ils se sont gavés de films, séries télé, jeux, coca, sprite, tout ce qu'on a pas à la maison !
Franchement, ils ont été top du top, même dans les transferts où je leur empilais les sacs sur le dos et dans les bras .
A l'arrivée tout le petit monde était quand même bien fracassé, mais entier, super content, et avec cette impression d'être à l'autre bout du monde.

dimanche 18 juillet 2010

bon, on y va?

Fut un temps où pour partir en voyage j'avais besoin d'un passeport valide, d'un sac, n'importe lequel, et de quelques affaires de rechange.

Là, beeeennn, comment dire, c'est pas tout à fait ça.

150 coups de fil à l'ex car bien évidemment, ça va pas toujours ce qu'elle achète pour les enfants au point de vue équipement de montagne (vu qu'on va au même endroit), et bien évidemment, elle râle parce qu'elle doit faire les achats avec la pension versée, alors qu'avec tout cet argent elle pourrait aller, je sais pas moi, en thalasso, puis nous on achèterait tout en plus de lui donner les sous. On est vraiment des goujats.
250 coups de fil aux enfants pour être bien sûr que s'ils vont à décath ils prennent pas n'importe quel sac de couchage. Résultats, Grand en a un qui conviendrait bien pour aller au camping "Les pins" sur la Côte d'Azur, mais PAS A 4000 METRES D'ALTITUDE EN BOLIVIE. (c'est l'hiver là bas, adieu canicule, bonjour bonnets et ponchos)

350 pesages de valise pour être sûr qu'on arrive bien à 23 kg chacun, car il ne faudrait pas perdre des kilos de Nutella, moutarde, semoule, saucissons, stéradent (!) , couettes, (ils abusent un peu là non) , tentes, revues de mode (!!), baileys, vin, pour les Boliviens qui sont grave en manque. Au fil de leurs commandes je commence d'ailleurs à me demander où on va.

(clic pour voir en plus grand !)

Rangement de la maison qui ressemble à une immense chambre d'ado en bordel.

Et un nombre incalculable de lessives, histoire que tout soit nickel - c'est un bien grand mot - à notre retour, car ça va être encore bien speed et chaud chaud pour la rentrée. Mais c'est loin. J'ai gardé encore un peu d'insouciance, qui pourrait s'apparenter maintenant à de l'inconscience.

jeudi 15 juillet 2010

Annonces

Nos vacances sont assez plan-plan généralement. Maison de famille, camping en famille. Mon côté aventurière qui jadis guidait mes pas s'est perdu quelque part dans la fatigue de la vie de famille...


Mais cette année, ça bouge, on va en Bolivie. A 6.
Annonce de mes beaux parents, qui nous offrent le voyage (!), avec toute la famille, pour se retrouver chez mon beau-frère qui habite là bas. Puis chacun, autour de cette rencontre, voyagera à sa guise. La classe. Nounou des cousins de 2 et 4 ans, grands-parents et garderie intégrés. Et à nous les hauteurs vierges et sauvages!

Et l'ex aussi. Intégrée. (Incrustée?). Elle nous rejoint ! Ha ça, quelle annonce.
Mais pourquoi donc ? Bah, le voyage des enfants est payé alors, autant en profiter, hein ? Après tout, pourquoi s'en faire.

Première réaction à chaud: NON MAIS CA VA PAS LA TETE ?

Deuxième réaction, un peu moins à chaud : bon finallement elle ramène les enfants, c'est cool on savait pas comment faire (on reste un mois et demi - tant qu'à faire - et on les a trois semaines, voyez le souci, déjà que pour faire 5 km ça pose problème).

Réaction tardive mais pas des moindres: 'tain l'an prochain ça va être cool: elle achète les billets pour chépaou, et on y va juste après (ou voire avant, car c'était son intention première, genre on les récupère et on entend pendant 3 semaines "Là, on y a déjà été avec maman, et avec maman, ben on a fait ça, et ça, et aussi avec maman.... Mais là je me suis farouchement opposée à cette configuration de planning, donc elle les prend APRES).

Elle arrive pour son anniversaire, en plus.

Inch Allah! Et à nous les hauteurs vierges et sauvages ! (bis !)

lundi 12 juillet 2010

VACANCES !

Absente ces derniers temps, mais pas pour autant en vacances, enfin pas encore tout à fait partie... Ça ne saurait tarder, mais il y aura bien çà et là une connexion, même pourrie, pour vous faire partager nos vacances !!

En attendant: bonnes vacances à celles qui se font dorer la pilule.


jeudi 1 juillet 2010

C'est chez papa

Pas chez papa et moi, mais chez papa. Ok, c'est normal, quand j'étais petite j'allais aussi "chez mon père", alors qu'il habitait aussi avec une marâte (comment ça je reproduis le shéma familial?)

Puis quand Grand me téléphone pour savoir s'il peut venir dormir "chez papa", je fais celle qui n'a pas entendu.

"chez nous?"

Soit.

Mais lorsqu' on reçoit une carte postale l'été dernier adressée juste à leur papa ET à ma fille, là ça fait un peu mal j'avoue, et la perspective de les avoir 3 semaines d'affilées juste après en prend un coup.


Soudaine et furieuse envie de partir de mon côté, ma fille sous le bras, loin.