mardi 24 août 2010

Belle-mère et belle-soeur

Elle est rigolote, ma belle-soeur Bolivienne.

La présence ici de l'Ex a bien sûr alimenté les conversations et meublé une ou deux soirées.
C'était la première fois que je leur faisais part de ce que je pouvais ressentir en tant que belle-mère.

Elle ponctuait chaque fait par un "oui, mais tu as le mauvais rôle, c'est normal"; et le fameux "tu as choisi".

Avec sourire et léger haussement d'épaule.


samedi 21 août 2010

REPOS!


En week end dans des eaux thermales de la jungle bolivienne, sans ex, sans belle-soeur, sans enfants, QUE NOUS 3 !!!
Un bon bain et on oublie tout, et hop.

jeudi 19 août 2010

zen, restons zen

Vous auriez pas un ex-terminator, por favor?

lundi 16 août 2010

Exil au Pérou

Tous les 3, depuis une semaine. Repos. Loin des péripéties.

Ou presque.


Après être restée quand même jusqu'au dîner l'autre soir, Reine Mère a même réussi l'exploit de chiper une des deux bougies d'anniversaire au petit qui fêtait ses deux ans. Son anniversaire était la veille...

Le comble est allé loin: j'ai entonné "joyeux anniversaire", croyant que c'était pour le petit. AARRGH

Je l'ai vu souffler, le souffle d'une détonation qui nous a tout simplement éjectés.


Etre loin, please, rentrer chez moi.



Au Pérou, nous recevons un gentil mail nous invitant à prévoir une "petite excursion" à telles dates afin que Reine Mère finisse son séjour en toute tranquillité chez le beau frère.



Home, sweet home, tu me manques.

vendredi 6 août 2010

Elle l'a fait

C'était annoncé, c'est arrivé.

Elle a prit ses 4 avions et sur nos traces encore chaudes elle nous a rejoint.
Et elle est là. Au moment où j'écris. Dans la maison de mon beau frère. Elle prend le thé, raconte sa vie, me dit un très très rapide bonjour et tourne immédiatement le dos pour embrasser le prochain. Notre premier bonjour face à face.

Elle est venue.

Elle demande notre planning pour savoir quand elle peut venir dormir ici.

On va se croiser tout le mois d'août.

Personne ne comprend que je ne veux pas laisser ma petite louloute chérie à La Paz pour aller vadrouiller si elle crèche là aussi.
Je ne les veux pas sous le même toit, sans moi. Je ne peux simplement pas, mes tripes vont se retourner.
L'impression qu'elle rentrerait dans notre vie, notre intimité.
Je suis avec ses filles donc elle devrait être avec la mienne? Plutôt malsain.
Elle n'est pas sa belle-mère, elle. Et nous, on n'est pas divorcés. Bref, ça n'a rien à voir, non?
Mon chéri en premier trouve que je me complique la vie, que ça pourrait être simple, on part quelques jours, les grands parents la gardent, avec l'ex. Rien que de l'écrire j'ai mal au ventre.
Je me sens seule, sans soutien.
Et l'impression d'être anormale encore, et une emmerdeuse.

Beaucoup de rivalités aussi dans tout ça.

Encore une fois dans ma bulle d'incomprise.
Elle, tout lui est pardonné, toutes les crasses, car pour elle, ça a été dur.




Pas de joli dessin aujourd'hui, mon illustratrice fétiche est en vacances et j'écris spontanément, sans filet, sous le coup de l'émotion.

mercredi 4 août 2010

Première aventure à 4700m

Alors là, houuuu la honte.

Nous qui nous vantons d'être d'avertis et prudents montagnards, nous voilà partis sur un chemin Inca pour notre premier petit treck, prévu sur 2 jours ensoleillés, en suivant à la lettre les recommandations de nos hôtes Boliviens: pfiout, pas besoin de gants, limite un bonnet, on part à 14 avec des bambins de 2, 3, 4 et 8 ans, nos ados, et, fort heureusement, mes amies les plus chères : des mules ! (heureusement qu'on les a trouvées celles-là, car évidemment ce n'était pas sûr)


Et voilà ti pas qu'on part à l'assault du col à 4700 m d'altitude comme on partirait faire une balade de santé au parc après un repas dominical.


Bien évidemment, le soleil laisse vite place au brouillard, vent et .... pluie.

Nous mettrons 3 jours au lieu de deux, et trouverons heureusement un abri pour monter les tentes, se réchauffer, de l'eau chaude chauffée au feu de bois, et des assiettes de riz pour la deuxième soirée pas prévue, donc sans victuailles.


Autant dire qu'on a pas tout vu du paysage...
Mais on dit que les galères font les bons souvenirs, alors on est quand même contents d'avoir survécu, et plutôt dans la bonne humeur.

On essaiera de reprendre nos réflexes de chez nous désormais: regarder la météo, prendre des vêtements étanches, ne pas emmener des enfants en bas-âge à ces altitudes...

C'est comme si d'être si loin nous avait fait perdre la tête.

dimanche 1 août 2010

Arrivés, saufs et pas tous sains

L'arrivée à La Paz est à couper le souffle.


Ça m'a tout coupé d'ailleurs. Le souffle, la tête, l'estomac, les jambes, l'esprit.


Malade comme un chien, j'ai été, ouf, juste le premier jour. Et pas d'échappatoire: comment redescendre d'une ville à 4000 m d'altitude?

La belle-mère zombie coincée aux toilettes ça c'est pas le plus beau souvenir de voyage.