lundi 15 novembre 2010

Comment s'engeuler avec ... un Iphone?

C'est ma Toutepetite de bientôt 3 ans qui a réussi l'exploit.

Connaissez vous l'application "Tom le chat"?

C'est un chat en 3D qui nous regarde et qui répète tout ce qu'on dit avec une de ces bouilles, franchement poilant.

Lors d'un voyage en voiture avec ma mère, et Toutepetite commençant à trouver le temps long on lui colle l'I-phone entre les mains, histoire de l'amuser un moment.

Elle pige vite le truc, parle, le chat répète, elle s'écroule de rire à chaque fois, surtout qu'il déforme un peu la voix.

Puis ça dégénère doucement.

On l'entend répéter tout le temps "mais qu'est ce que tu dis ?".
Et le chat de répéter "mais qu'est ce que tu dis?
Et elle, de plus en plus fort "MAIS QU'EST CE QUE TU DIS?".


Puis ça a dérivé rapidement sur "c'est ma maman et ma mamie".
Et le chat : "c'est ma maman et ma mamie".
Et en toute logique, et de plus en plus énervée au bout de 10 fois "NON, C'EST MA MAMAN ET MA MAMIE".

Puis ça a continué sur la lancée "on va à ma maison" .
"NON, on va à MA maison".

"J'ai fait un dessin" .... idem. "Non, c'est QUE moi qui ai fait un dessin... 10 fois de suite.

Bref, elle a fini super énervée, montrant au chat (donc tournant l'I Phone vers moi), "tu vois, c'est MA maman, toi y'en n'a pas, une maman, à côté de toi".

Et le chat de répéter....

Je lui ai repris l'objet de torture avant qu'elle ne le balance à travers l'habitacle, car Tom le chat, lui, ne se lasse jamais.

Nous, on riait comme des baleines devant, discrétos mais aux larmes, j'vous jure.

lundi 8 novembre 2010

Un site à découvrir

Ça y est c'est officiel, après quelques mois de peaufinage, l'illustratrice de ce blog a enfin son propre site ! Clic sur l'image pour le découvrir...


Vous y trouverez sa biblio d'illustratrice jeunesse, son blog tout frais et même sa petite boutique. Et d'autres rubriques à fouiller... Bonnes balades !

lundi 25 octobre 2010

Bonne soirée pour tous

A force d'avoir le mauvais rôle, je me suis mis dans la tête que bon, j'étais tout juste acceptée, mais que finalement, pour les enfants la vie serait quand même mieux sans moi. Acceptée, c'est déjà pas si mal.
Aujourd'hui Grande fête ses 13 ans à la maison, alors qu'ils sont normalement chez leur mère, mais elle tenait à faire cette fête chez nous.
Nous avons rangé, nettoyé, décoré la maison, tapi la chambre de force matelas pour coucher tout le monde, mis des guirlandes lumineuses, rempli le frigo et les placards de bouffe, puis naturellement, je pensais que ce serait mieux qu'ensuite je ne sois pas là.
Je me suis donc arrangée comme ça.

J'ai été franchement surprise que mon chéri me dise qu'elle était un peu déçue que je ne reste pas.
Ça ne m'avait même pas effleurée et je suis même à deux doigts de penser qu'il a forcément
mal compris ou interprété sa réaction.

Elle m'a fait des bises quand je suis partie, m'a dit merci, puis m'a parlé au téléphone ce soir, elle était enchantée, super heureuse de sa soirée.

Et moi aussi.


dimanche 10 octobre 2010

Des petites choses qui font la vie

Il arrive d'être affectée par des petits riens mais qui nous font mal et parfois ce n'est pas bien rationnel.
Il arrive aussi que des petites choses mettent du baume au coeur. S'agit pas de les louper.

Vendredi dernier j'étais en stage dans le lycée de Grand, qui est en 1°. Je le lui avais dit et nous nous étions entendu, sur le ton humoristique, que, non, ni je l'appellerai du bout du couloir ni ne lui collerai deux bises devant ses copains.
Je l'avais même trouvé assez habile et délicat dans la façon de me faire passer le message, que je pigeais tout à fait.

Puis le jour dit, en sortant du self j'ai senti une petite mais franche tape sur l'épaule, assortie d'un joyeux "salut, ça va?", et son grand sourire lorsque je me suis retournée.

J'ai continué, légère, souriante, voilà.

mercredi 22 septembre 2010

Interview

Un portrait en ce moment sur Nosjuniors.com , nouveau site dédié aux 8-12 ans avec plein de bonnes idées.

dimanche 19 septembre 2010

Complicités

Grande et moi revenions de chez une de ses copines, qui vit avec sa maman et le compagnon de celle-ci.
Nous avions été très surprises d'assister à de véritables effusions entre la jeune fille et son beau-père, elle se jetait carrément à son cou, le couvrait de bisous, s'asseyait sur ses genoux.

Nous échangions quelques regards, avec Grande, et une fois dans la voiture, quelques paroles:

- C'est fou comme elle s'entend bien avec son beau-père, je lui dis.
- Oui, puis comment elle est avec lui, elle lui fait plein de bisous, ça fait bizarre hein.
- Oui, c'est vrai.
- Ben moi, je ferai jamais ça.

...


mercredi 15 septembre 2010

Les allocs de la rentrée

L'été dernier, je me suis retrouvée plantée devant le JT avec Grand.
Ils donnaient le montant des allocations de la rentrée, par enfant. Grand, curieux, me demande ce que c'est . Il allait avoir 15 ans, rentrer en seconde, et bien porté sur le matos, les sous, les fringues, les marques, tout ça, un ado quoi.

En un quart de seconde j'ai repensé à sa mère, qui se fait passer pour celle qui paye tout, qui n'a plus de sous, à qui la rentrée revient très très cher étant donné qu'elle paye TOUTES les activités (les enfants me l'expliquent: "tu comprends, maman, déjà, elle nous paye déjà tout... ).
SANS jamais leur dire que leur père paye la moitié de tout, bien sûr, mais en le faisant passer pour celui qui "pourrait leur faire plaisir, quand même". ARRRGHHH

Alors sur ma lancée de belle-mère ..... je lui ai expliqué que c'était des sous que sa maman touchait pour la rentrée scolaire, pour eux. Il a eu l'air surpris, et intéressé, et content (Ha ouais?)



Puis voilà, on n'en a plus jamais reparlé, jusqu'à cet été (il a de la suite dans les idées c'est le moins qu'on puisse dire), où il me dit :


- Tu sais à la rentrée, maman elle touche des sous, ben en fait ils sont pour nous ces sous, alors j'ai calculé que comme je dépenserai pas tout ça pour les fournitures scolaires, je pourrai m'acheter un jean Guess avec le reste.


Et ben j'aurais bien aimé voir la tête de sa mère quand il lui a annoncé ça.

Vivent les belles-mères.


dimanche 5 septembre 2010

Notre livre de la rentrée


Un joli livre dans lequel ma Toutepetite s'est retrouvée ainsi que tout ce qu'elle avait vécu en ces tous premiers jours d'école maternelle. Quant à moi, j'ai réussi à en savoir un peu plus sur ses peurs, sa sensibilité.

Et le fameux "Voilà maman, je suis allée à l'école, maintenant c'est fini". Ce n'est donc pas que la mienne qui tient ce raisonnement...


mercredi 1 septembre 2010

On l'a fait !!!!


Alors on s'est décidés : on l'a fait hier! Tout frais pacsés que nous sommes.

Un pacs c'est quoi au juste? Nous on savait pas trop, sauf que ça me rapportait 150 points sur le barême de l'éducation nationale.

Pas très romantique, mais au moins, on s'est pas fait chier avec le plan de table, la liste des invités, tante Roberte, choisir un orchestre, louer une salle, gonfler des ballons, engager un animateur qui fait le karaoké, payer une robe une fortune que je ne remettrai jamais, m'entraîner à danser avec des talons, poser pour les 350 photos, ne pas avoir le temps de profiter des invités qui habitent à 800 km de chez nous, devoir entendre des discours sur tout ce qu'on a fait et qu'on avait mis 15 ans de psychanalyse à oublier, revoir des photos horribles que l'on croyait définitivement détruites, voir son père ou son oncle complètement pétés faire du gringue à une amie d'enfance.

Bon, je saurai jamais à quoi aurait ressemblé mon mariage, mais se pacser après 5 ans de lutte, heu je veux dire, de vie commune avec des beaux enfants, après la tempête de la confrontation avec les beaux parents, après avoir été traînée dans la boue par l'ex, les amis de l'ancien couple, la belle-famille, toutes les prises de têtes avec mon chéri, après tout ça, si on a encore envie même juste d'un tout petit pacs qui prend 15 minutes au tribunal, sans chichi ni froufrou, ben c'est cool, je vous dis, et c'est peut-être bon signe.

Et la meilleure raison, pour moi: ne pas vivre éloignée de mes chéris à cause de mon boulot, grâce à ces 150 points!

mardi 24 août 2010

Belle-mère et belle-soeur

Elle est rigolote, ma belle-soeur Bolivienne.

La présence ici de l'Ex a bien sûr alimenté les conversations et meublé une ou deux soirées.
C'était la première fois que je leur faisais part de ce que je pouvais ressentir en tant que belle-mère.

Elle ponctuait chaque fait par un "oui, mais tu as le mauvais rôle, c'est normal"; et le fameux "tu as choisi".

Avec sourire et léger haussement d'épaule.


samedi 21 août 2010

REPOS!


En week end dans des eaux thermales de la jungle bolivienne, sans ex, sans belle-soeur, sans enfants, QUE NOUS 3 !!!
Un bon bain et on oublie tout, et hop.

jeudi 19 août 2010

zen, restons zen

Vous auriez pas un ex-terminator, por favor?

lundi 16 août 2010

Exil au Pérou

Tous les 3, depuis une semaine. Repos. Loin des péripéties.

Ou presque.


Après être restée quand même jusqu'au dîner l'autre soir, Reine Mère a même réussi l'exploit de chiper une des deux bougies d'anniversaire au petit qui fêtait ses deux ans. Son anniversaire était la veille...

Le comble est allé loin: j'ai entonné "joyeux anniversaire", croyant que c'était pour le petit. AARRGH

Je l'ai vu souffler, le souffle d'une détonation qui nous a tout simplement éjectés.


Etre loin, please, rentrer chez moi.



Au Pérou, nous recevons un gentil mail nous invitant à prévoir une "petite excursion" à telles dates afin que Reine Mère finisse son séjour en toute tranquillité chez le beau frère.



Home, sweet home, tu me manques.

vendredi 6 août 2010

Elle l'a fait

C'était annoncé, c'est arrivé.

Elle a prit ses 4 avions et sur nos traces encore chaudes elle nous a rejoint.
Et elle est là. Au moment où j'écris. Dans la maison de mon beau frère. Elle prend le thé, raconte sa vie, me dit un très très rapide bonjour et tourne immédiatement le dos pour embrasser le prochain. Notre premier bonjour face à face.

Elle est venue.

Elle demande notre planning pour savoir quand elle peut venir dormir ici.

On va se croiser tout le mois d'août.

Personne ne comprend que je ne veux pas laisser ma petite louloute chérie à La Paz pour aller vadrouiller si elle crèche là aussi.
Je ne les veux pas sous le même toit, sans moi. Je ne peux simplement pas, mes tripes vont se retourner.
L'impression qu'elle rentrerait dans notre vie, notre intimité.
Je suis avec ses filles donc elle devrait être avec la mienne? Plutôt malsain.
Elle n'est pas sa belle-mère, elle. Et nous, on n'est pas divorcés. Bref, ça n'a rien à voir, non?
Mon chéri en premier trouve que je me complique la vie, que ça pourrait être simple, on part quelques jours, les grands parents la gardent, avec l'ex. Rien que de l'écrire j'ai mal au ventre.
Je me sens seule, sans soutien.
Et l'impression d'être anormale encore, et une emmerdeuse.

Beaucoup de rivalités aussi dans tout ça.

Encore une fois dans ma bulle d'incomprise.
Elle, tout lui est pardonné, toutes les crasses, car pour elle, ça a été dur.




Pas de joli dessin aujourd'hui, mon illustratrice fétiche est en vacances et j'écris spontanément, sans filet, sous le coup de l'émotion.

mercredi 4 août 2010

Première aventure à 4700m

Alors là, houuuu la honte.

Nous qui nous vantons d'être d'avertis et prudents montagnards, nous voilà partis sur un chemin Inca pour notre premier petit treck, prévu sur 2 jours ensoleillés, en suivant à la lettre les recommandations de nos hôtes Boliviens: pfiout, pas besoin de gants, limite un bonnet, on part à 14 avec des bambins de 2, 3, 4 et 8 ans, nos ados, et, fort heureusement, mes amies les plus chères : des mules ! (heureusement qu'on les a trouvées celles-là, car évidemment ce n'était pas sûr)


Et voilà ti pas qu'on part à l'assault du col à 4700 m d'altitude comme on partirait faire une balade de santé au parc après un repas dominical.


Bien évidemment, le soleil laisse vite place au brouillard, vent et .... pluie.

Nous mettrons 3 jours au lieu de deux, et trouverons heureusement un abri pour monter les tentes, se réchauffer, de l'eau chaude chauffée au feu de bois, et des assiettes de riz pour la deuxième soirée pas prévue, donc sans victuailles.


Autant dire qu'on a pas tout vu du paysage...
Mais on dit que les galères font les bons souvenirs, alors on est quand même contents d'avoir survécu, et plutôt dans la bonne humeur.

On essaiera de reprendre nos réflexes de chez nous désormais: regarder la météo, prendre des vêtements étanches, ne pas emmener des enfants en bas-âge à ces altitudes...

C'est comme si d'être si loin nous avait fait perdre la tête.

dimanche 1 août 2010

Arrivés, saufs et pas tous sains

L'arrivée à La Paz est à couper le souffle.


Ça m'a tout coupé d'ailleurs. Le souffle, la tête, l'estomac, les jambes, l'esprit.


Malade comme un chien, j'ai été, ouf, juste le premier jour. Et pas d'échappatoire: comment redescendre d'une ville à 4000 m d'altitude?

La belle-mère zombie coincée aux toilettes ça c'est pas le plus beau souvenir de voyage.


jeudi 29 juillet 2010

Quatre avions à prendre

Lyon - Paris - Vénézuéla - Pérou - Bolivie.

Un bon programme d'une petite trentaine d'heures.
Première fois pour les 3 grands en avion, qui oscillent entre excitation et stress.

La grande aventure commence dès les portes de l'aéroport, tous les 6, chargés comme des mules.

Leurs têtes sont remplies de questions.
"on pourra se lever? ", "c'est grand comment?", "ils vont nous donner à manger?" "ha, ouf." "mais la nuit comment il peut voir le pilote?", "et s'il y a un orage?", "elles ont des jupes les hotesses de l'air?", "ça passe le portable?" ...


Je me demandais quand même comment allait se gérer ce parcours avec les 4, les transferts, les attentes, etc.
Et ils ont basculé dans le monde rêvé.

On a pas eu trop de plaintes....
Tout sourire, ils se sont gavés de films, séries télé, jeux, coca, sprite, tout ce qu'on a pas à la maison !
Franchement, ils ont été top du top, même dans les transferts où je leur empilais les sacs sur le dos et dans les bras .
A l'arrivée tout le petit monde était quand même bien fracassé, mais entier, super content, et avec cette impression d'être à l'autre bout du monde.

dimanche 18 juillet 2010

bon, on y va?

Fut un temps où pour partir en voyage j'avais besoin d'un passeport valide, d'un sac, n'importe lequel, et de quelques affaires de rechange.

Là, beeeennn, comment dire, c'est pas tout à fait ça.

150 coups de fil à l'ex car bien évidemment, ça va pas toujours ce qu'elle achète pour les enfants au point de vue équipement de montagne (vu qu'on va au même endroit), et bien évidemment, elle râle parce qu'elle doit faire les achats avec la pension versée, alors qu'avec tout cet argent elle pourrait aller, je sais pas moi, en thalasso, puis nous on achèterait tout en plus de lui donner les sous. On est vraiment des goujats.
250 coups de fil aux enfants pour être bien sûr que s'ils vont à décath ils prennent pas n'importe quel sac de couchage. Résultats, Grand en a un qui conviendrait bien pour aller au camping "Les pins" sur la Côte d'Azur, mais PAS A 4000 METRES D'ALTITUDE EN BOLIVIE. (c'est l'hiver là bas, adieu canicule, bonjour bonnets et ponchos)

350 pesages de valise pour être sûr qu'on arrive bien à 23 kg chacun, car il ne faudrait pas perdre des kilos de Nutella, moutarde, semoule, saucissons, stéradent (!) , couettes, (ils abusent un peu là non) , tentes, revues de mode (!!), baileys, vin, pour les Boliviens qui sont grave en manque. Au fil de leurs commandes je commence d'ailleurs à me demander où on va.

(clic pour voir en plus grand !)

Rangement de la maison qui ressemble à une immense chambre d'ado en bordel.

Et un nombre incalculable de lessives, histoire que tout soit nickel - c'est un bien grand mot - à notre retour, car ça va être encore bien speed et chaud chaud pour la rentrée. Mais c'est loin. J'ai gardé encore un peu d'insouciance, qui pourrait s'apparenter maintenant à de l'inconscience.

jeudi 15 juillet 2010

Annonces

Nos vacances sont assez plan-plan généralement. Maison de famille, camping en famille. Mon côté aventurière qui jadis guidait mes pas s'est perdu quelque part dans la fatigue de la vie de famille...


Mais cette année, ça bouge, on va en Bolivie. A 6.
Annonce de mes beaux parents, qui nous offrent le voyage (!), avec toute la famille, pour se retrouver chez mon beau-frère qui habite là bas. Puis chacun, autour de cette rencontre, voyagera à sa guise. La classe. Nounou des cousins de 2 et 4 ans, grands-parents et garderie intégrés. Et à nous les hauteurs vierges et sauvages!

Et l'ex aussi. Intégrée. (Incrustée?). Elle nous rejoint ! Ha ça, quelle annonce.
Mais pourquoi donc ? Bah, le voyage des enfants est payé alors, autant en profiter, hein ? Après tout, pourquoi s'en faire.

Première réaction à chaud: NON MAIS CA VA PAS LA TETE ?

Deuxième réaction, un peu moins à chaud : bon finallement elle ramène les enfants, c'est cool on savait pas comment faire (on reste un mois et demi - tant qu'à faire - et on les a trois semaines, voyez le souci, déjà que pour faire 5 km ça pose problème).

Réaction tardive mais pas des moindres: 'tain l'an prochain ça va être cool: elle achète les billets pour chépaou, et on y va juste après (ou voire avant, car c'était son intention première, genre on les récupère et on entend pendant 3 semaines "Là, on y a déjà été avec maman, et avec maman, ben on a fait ça, et ça, et aussi avec maman.... Mais là je me suis farouchement opposée à cette configuration de planning, donc elle les prend APRES).

Elle arrive pour son anniversaire, en plus.

Inch Allah! Et à nous les hauteurs vierges et sauvages ! (bis !)

lundi 12 juillet 2010

VACANCES !

Absente ces derniers temps, mais pas pour autant en vacances, enfin pas encore tout à fait partie... Ça ne saurait tarder, mais il y aura bien çà et là une connexion, même pourrie, pour vous faire partager nos vacances !!

En attendant: bonnes vacances à celles qui se font dorer la pilule.


jeudi 1 juillet 2010

C'est chez papa

Pas chez papa et moi, mais chez papa. Ok, c'est normal, quand j'étais petite j'allais aussi "chez mon père", alors qu'il habitait aussi avec une marâte (comment ça je reproduis le shéma familial?)

Puis quand Grand me téléphone pour savoir s'il peut venir dormir "chez papa", je fais celle qui n'a pas entendu.

"chez nous?"

Soit.

Mais lorsqu' on reçoit une carte postale l'été dernier adressée juste à leur papa ET à ma fille, là ça fait un peu mal j'avoue, et la perspective de les avoir 3 semaines d'affilées juste après en prend un coup.


Soudaine et furieuse envie de partir de mon côté, ma fille sous le bras, loin.

mardi 29 juin 2010

Avant/Après

Avant...

Maintenant...

C'est allé très vite.

mercredi 23 juin 2010

J'ai parlé à l'ex!

J'ai mis une voix sur cette femme qui plane au dessus de nos têtes depuis des années, dont j'entends parler, que je juge, qui m'énerve, pour qui je suis compatissante aussi (laisser ses gosses à une étrangère qui lui a "piqué" son mari (même si c'est pas vrai, hein), doit pas être évident, perso je supporterais très mal, alors respect), bref, marre de passer par les enfants pour dire quelque chose, j'ai donc pris mon téléphone et j'ai envoyé un texto.
Ouais faut pas déconner quand même, j'ai pas appelé en vrai, tout d'abord. Puis on s'est appelées, pour de vrai, et j'ai découvert... sa voix.

C'est con hein, mais je ne connaissais pas sa voix. Je sais ce qu'elle mange au petit déj, sa dernière voiture, qu'elle a les pieds larges, mais je ne connaissais pas sa voix.


Ben vous savez quoi ? Elle avait l'air sympa.

On a parlé comme des adultes, gentilment, en essayant de s'arranger pour se filer rendez vous, pour pas que ça dérange l'autre et tout. Alors qu'à la base quand même, elle voulait pas amener le sac de cours de Grand qu'il avait oublié car, a-t-elle dit au papa "c'est TON week end, tu te débrouilles".


Et ben j'étais très fière de nous.

lundi 21 juin 2010

un week end type

Un week end type d'une belle-maman qui a peur de ne pas assez en faire et de passer pour celle qui a fait des choix et ne les assume pas. J'ai écrit ça cet hiver, ceci dit l'aspect neige ne choque pas tant que ça en ce jour de l'été.

Ça commence vendredi soir avec le débarquage des 3 "beaux enfants". Décidemment il faudrait que je trouve un autre terme, cela ne me plait pas du tout, bien qu'ils soient mignons, en plus. Lutte au repas avec Grande pour qu'elle goutte au moins une cuiller de verdure, soirée hyper speed et très bruyante, c'est à celui qui clamera sa super bonne blague le plus fort, pas du tout un de ces vendredis soirs où on se pose après une semaine de boulot, (bien que je ne bosse pas en ce moment, mais ça n'empêche pas)
Samedi matin ménage rangeage avec ma louloute dans les pattes, ayant expédié les autres jouer / se dépenser / disparaître dans la neige.
Après-midi, allez, je résiste à la tentation de m'enfermer dans ma chambre avec mon pc pour bosser sur ce blog et me transforme en gentille organisatrice de sortie pour jeunes ados : je m'embarque à la piscine puis au méga centre commercial, ce qui est plus fatiguant que d'enchaîner un triple lutz et un quatruple piqué retourné (je le rappelle un samedi aprème fin de période de soldes, c'est à dire la moitié des ados de la ville s'y trouvaient, tous fringués pareil, type "Jennifer"). Bref les miennes , une à "moi" et 2 copines (oui je suis folle), embarquées là dedans, et à peine arrivées elles prennent leur sourire angélique pour m'annoncer qu'elles n'ont évidemment pas un sou et que ce serait sympa si je leur en filais un peu... mais bien sûr, pas de problème. (Ce sera déduit de la pension. Ou pas.)


Dimanche rebelote piscine (ça me détend), mais avant ça confection de cartes maison pour envoyer les voeux de bonne année, on est en février, faut se grouiller, avec 2 pépettes seulement cette fois, puis repas de famille, puis 2 heures de devoirs avec Grande, avant de passer à table et de se battre pour que les plus grands ne dégoûtent pas la plus petite en criant "bhaaaaa, j'aime paaaaaaas". Et voilà, ils repartent à toute vitesse parce qu'évidemment on est toujours à la bourre et que la mère râle, une fois sur deux ils ne me disent pas aurevoir, mais bon je me dis que c'est pas contre moi, hein (mouais, bon, ok, ça m'a pris deux-trois ans pour dire ça d'un air super évident, à raison d'une scéance de psy par semaine) . Le calme revient, mais je n'en profite pas, je vais direct... au lit!

Aujourd'hui c'est lundi, un peu de repos.


jeudi 17 juin 2010

Merci Petit Ours Brun

Une petite histoire de maman, pour changer, car après tout je ne suis pas qu'une belle-maman.

***

Petit ours brun il fait pipi debout. On a lu cette histoire, où il raconte ça, entre autres progrès...

Alors je précise à ma fille :

- c'est parce que c'est un garçon. (elle imite tout, alors des fois que ça lui prenne, je préfère prendre les devants)

- et moi chuis une fille (elle est balèze)

- oui ma chérie

- et maman, c'est une fille

- oui, exactement ma chérie (trop la classe)

- et papa...

- ouiiiii..............

...


- il est beau.

Ha, ok, bon, ben ok, ça n'a rien à voir, mais , heu, c'est ça alors, ce truc d'Oedipe là, dont on parle tant ???

Et là, ben je sais pas quoi dire, j'vous jure.

Alors j'enchaîne, je tourne la page, et :

- haa, et il sait aussi dessiner des ronds maintenant petit ours brun! Ha ouaiiiiiiiiiiiiis, regarde!

Trop cool.



lundi 14 juin 2010

Quand y'en a pour 4...

La Petite de mes belles-filles, au petit déjeuner (un moment stratégique apparemment):


"Papa il en a déjà 4 [enfants], il doit en avoir marre maintenant".


Ok, bon..... j'ai envie de répondre "mais pourtant il n'en a pas marre de vous...". Mais je me tais et me brûle avec mon thé. Le reste est dans ma tête.


(Heu oui, mais moi j'en ai qu'une, j'aimerais bien qu'elle ait une petite soeur ou un petit frère.... Mais ça, je le garde pour moi, je suis l'adulte, je ne dois pas dire des choses qui pourraient les traumatiser.)


***


Des amis de mon homme: (donc pire, ils sont ADULTES ! Et donc pèsent leurs mots, ou alors ont un problème).


Nous parlions opérations de stérilisation (pourquoi, fichtre je n'en ai aucune idée). Et une "amie", (pas à moi je précise) parlant de mon chéri, nous lance en pleine tête: "Par exemple, il a déjà 4 enfants, il pourrait se faire opérer maintenant".



Heu, bon là je fais quoi, je réponds, je réponds pas, je pars, je lui rentre dedans, moi qui faisais des efforts avec elle, là ça va être nettement plus difficile à l'avenir. Non mais franchement, ça se dit, des choses comme ça? (Et devant moi en plus)


J'ai du être un peu glaciale le reste de la soirée, et le pire c'est que soit elle n'a pas remarqué, soit elle a du se demander pourquoi, car à mon avis elle n'a aucune idée de la portée de ses propos (j'espère, en fait, mais je suis pas bien sûre tout compte fait).


Pas bien évident pour les amis de mon chéri, leur divorce. Pour lui aussi. Certains ont disparu, d'autres ne passent pas nous voir alors qu'ils ont déjà fait 300 km pour venir passer plusieurs jours chez madame l'ex qui habite à côté, d'autres m'ont acceptée, enfin je crois, parfois je ne suis plus bien sûre.


J'aimerais parfois avoir une chance, juste de montrer que je ne suis pas si pire que ça, mais beaucoup ne laissent pas cette chance.


Bon, après tout, je me dis que ceux ci ne me manquent pas. Mais tout de même. Ça rend triste mon chéri.



jeudi 10 juin 2010

Pas peu fière, la belle-mère!

Et ouais, super fière, je suis.

La Grande s'était ramassé une super sale note en anglais et, vous savez pas mais... je suis assez calée dans ce domaine. Hé oui, les minots ont non seulement écopé d'une belle-mère, mais en plus d'une prof, je vous dit pas, le gros lot. (apparté à Eddye: voilà la réponse).
Alors je lui ai dit, bon, pour le prochain, on bosse ensemble.

Ce qui n'est jamais simple, car

1) j'ai peur que les enfants soient nuls en anglais en réaction à moi, c'est un truc qui me stresse (heu... je crois que leur mère avait évoqué ça, au début) ,

et 2) c'est délicat d'aller mettre mon nez dans leurs devoirs, n'étant pas un parent et sachant qu'ils en ont déjà 2 sur le dos; puis étant déjà belle-mère, j'ai mon lot merci.

Mais on l'a fait!

Mais c'est pas ça le mieux.

Le mieux c'est que 2 jours avant le test, alors que j'étais toute seule avec ma fille à la maison et que c'était un soir où la Grande était censée être chez sa mère, et ben elle a prit le bus du collège qui vient chez nous, pour qu'on travaille encore. Ce qui implique déjà qu'elle avait osé demander à sa mère de venir me voir (c'est tout bête mais c'est pas évident du tout).

Et la cerise sur le gâteau que je n'aurais jamais cru réalisable, sa mère est venue la rechercher! Bon ok elle s'est garée à 200 mètres et s'il fait nuit noire ou qu'il pleut, même topo, elle doit avoir peur des mines que j'aurais aimablement posées ou des juges qui la guettent car étant donné que c'est écrit dans le jugement qu'elle doit pas faire les trajets, elle doit avoir la trouille de se faire pincer.



MAIS le top du top, (j'avais la pression, vous l'avez compris), c'est que la Grande a eu la deuxième meilleure note de sa classe, une méga note (16/20), je me suis sentie.... vous n'imaginez pas... déjà, contente pour elle, mais en plus je passais pas pour une toquarde à ses yeux (et également aux yeux de sa mère, c'est pas mon rêve d'être pote avec elle mais tout de même, qu'elle ait un minimum de respect) Ha je sentais ma crédibilité grimper d'un coup, quelle sensation!

Vivement le prochain qu'on recommence.

lundi 7 juin 2010

Mots d'enfants, surtout quand c'est pas les vôtres...

Un des premiers matin où je partageais leur petit déjeuner, la plus petite, 7 ans, était à califourchon sur mes genoux, la tête posée contre ma poitrine. Etrange et rare moment d'intimité, surtout la connaissant depuis très peu. Je goûtais à l'instant, retenant presque mon souffle afin de ne pas déranger ce petit oiseau niché. Je n'aurais su y mettre un terme. Qu'avait -elle donc dans sa petite tête d'enfant venant de vivre une séparation, et présentée à la copine de papa?


Et, relevant sa petite tête blonde elle me lance : "Ben, t'as pas de seins ?"


Et voilà l'instant magique, paisible et suspendu transformé en des images venant à moi de sa mère avec des nichons comme des obus.

Quelqu'un veut une autre tartine?

vendredi 4 juin 2010

Le jour où je suis née belle-maman

Ce jour là, je ne l'avais pas envisagé depuis ma plus tendre enfance.
Je n'ai pas grandi en me disant "un jour je vais être belle-maman, et à ce qu'on dit c'est le plus beau jour de sa vie". J'ai grandi dans une famille recomposée mais loin de moi l'idée d'en faire autant. Je voulais rencontrer un prince charmant, et avoir des enfants, tout ce qu'il y a de plus banal quoi. Je n'y avais même pas vraiment réflechi, puisque c'est comme ça que les choses se passent.

Puis un jour j'ai rencontré un homme, et il m'a plu, vraiment, tellement, tellement. On a tellement à partager que quand il m'annonce qu'il a déjà 3 enfants, tout faits tout grands (7, 8 et 10 ans tout de même), ça passe comme une lettre à la poste, on est tellement amoureux, il aurait pu m'annoncer qu'il était mourant ou qu'il avait ses parents en prison pour meurtre, ça n'aurait rien changé à l'aveuglement de mon amour pour lui et à mon désir débordant.

Mais quelque chose dont je n'avais pas conscience s'était produit. J'étais devenue du même coup belle-maman. Et franchement, je n'avais aucune idée de ce que cela impliquait, à part que j'allais passer du temps avec ses enfants, ce qui ne me posait pas de problèmes particuliers, j'aime les enfants, et j'aime l'animation qu'il procurent (je n'avais jamais testé ça chez moi).

J'étais prête à tout pour cet homme, à déplacer des montagnes, je me sentais invincible du moment que je pouvais être avec lui.

Seulement je n'avais aucune espèce d'idée de ce que cela pouvait être, de devenir d'un coup, là, pouf, belle-maman, et je me suis emballée, j'ai dit qu'on surmonterait TOUT, que rien ne serait un problème, tellement je l'aimais.

C'est beau l'amour.